Tuesday, January 4, 2011

SAN PEDRO, Lac Altitlan, Guatemala


Réveil aux aurores, peu de sommeil pour moi qui ai du mal à dormir depuis que j'ai commandé mon billet pour le Brésil - dans une dizaine de jours - avec le commencement d'un tournage de documentaire et forcément les premières angoisses de boulot qui pointe. En attendant je file avec Javier et Marcos vers le Pacifique pour rejoindre le Salvador. Eux vont au lac Izabal, c'était aussi mon idée pour le réveillon et puis c'est là aussi où vont les américains d'hier. Le bled de San Pedro revient aux oreilles, c'est là où tout le monde a l'air de converger.

Dans le bus qui doit nous amener au lac Atitlan je chambre un couple d'italiens qui cherchait affolé un café digne de ce nom (sachant que le café guatémaltèque a la couleur d'un thé… très léger, alors pour un expresso tu peux repasser). Ils sont marrant ils ne cessent de commencer leur phrase en espagnol pour dérailler, enthousiasme latin aidant, en italien en bougeant les mains de tous les cotés.
Deux guatémaltèques, deux italiens, un français, voici un club des cinq bruyant et cahotant sur le chemin de Panajachel un des 12 bourgs qui peuplent les bords du lac Alitlan. Ici en territoire maya tout le monde est habillé de couleurs vives. Les hommes ont des chapeaux de cow boy en paille et des vestes noires à rayures roses ou bleu électrique. Les femmes rondelettes poussent l'art du patchwork en tonalité vermillon et les plus précieuses ont cousu leur étoffe de pierres rares qui brillent sous le soleil de 11h.

Face à nous l'imposant volcan Altitlan emerge d'un lac miroir, la puissance du spectacle rassure dès la première seconde. L'étranger comprend qu'il s'imprègne là un peu de cette formidable énergie qui a créé il y a des millions d'année l'impressionnant cratère de 10 km de large. Pas étonnant qu'il ait inspiré Malcom Lowry pour son roman culte.
A San Pedro, j'ai la surprise de retrouver beaucoup de têtes connues. La magie Lonely Planet ou l'international des Backpackers en quête de l'ultime chill out, toujours est il qu'il y a là Tyler, Mason et Helena qui résidaient aussi au Bélize dans la même cabanas que moi. La même que je partageais avec Markos l'allemand et ses deux copines, celles qui sont potes avec Marcos l'autre, le guatémaltèque que j'ai rencontré hier dans le bus…. Vous me suivez ?