J'achète aussi un pur album de Mark Dimond avec Angel Canales au chant plus un disque folklorique avec des descargas percusssions + violons étonnantes. je rentre a l'hotel alors qu'il s'apprête a tomber des trombes d'eau. Ce soir gros resto avec les français de la mission d'Estelle puis demain le grand saut aux pays des palmiers, des kunas, du corail et des gros poissons !! rdv dans 15 jours....
Blog d'errance et de découvertes à l'étranger Chalo : (en hindi) Action, On y va, Bouge, Casse toi...
Friday, July 11, 2008
panama 4 / en ville musée et ceviche
Dernier jour à glander en ville avant le grand saut vers les lagons... La journée commence avec une séance de yoga où mon corps est en loque malgrè (ou à cause) des 10h de sommeil qu'il vient de s'offrir. Descente sur la terrasse et régalade avec une des bonnes omelettes de mama Mia la cuisinière qui fait la gueule mais qui assure au fourneau. Ensuite je file en taxi au marché au poisson situé au pied de la vieille ville. Probablement pas la meilleure idée après le petit déjeuner car l'odeur est pestitentielle par endroit. Mon beau pantalon tout propre trempe dans des mares de flottes puantes.
Il y a devant moi un étal d'espèce à écailles assez sympa, qques carpe rouge, des petits coryphènes, des bonites, qques carangues mais rien de vraiment impresionant par la taille ou les couleurs. Je me sauve pour flaner dans le vieux quartier dans des rues pas encore visitées. Pour ça il me faut trooter d'abord dans des rues squattées par des marchands chinois qui vendent toute sortes de cochonneries allant du sac à main, aux jeux de cartes en passant par des fleurs en plastique. Ce vieux quartier a énormémentd de charme avec ses maisons délabrés en bois et des murs peints en rouge et vert qui semblent avoir traversé le temps. Une pause historique s'offre a moi avec la visite du musée du canal du Panama. Une épopée hallucinante qui commence avec Cristophe Colomb et finit par l'indépendance du Panama. Le canal en lui même aura demandé 16 ans de construction, dans les 5 premières années (celles entamées par les français et Ferdinand de Lesseps, vainqueur de Suez) on estime a 22000 morts essentiellement des suites de la fièvre jaune. La visite se finit par un film en Time Lapse sur la traversée in vivo d'un bateau de croisière du Pacifique à l'Atlantique, génial !! Je vais acheter 3 babioles au magasin de pêche, du fil par exemple, si jamais un bestiau m'embarque le mien et que je me retrouve sans rien...Puis de retour au marché au poisson pour essayer le restaurant qui est à l'étage est qui est selon un de mes chauffeurs de taxi le seul endroit digne pour manger un ceviche de verdad. Le ceviche est une recette peruvienne a base de poisson cru mariné dans du jus de citron assaisonnée de piment, ensuite chacun a ses trucs pour l'agrémenter... Ça doit être la 1ère recette que mon père m'a apprise. Celui du resto est délicieux, je l'agrémente avec une sorte de soupe aux fruits de mer et de 2 bières Balboa bien fraîches qui sont un délice. Bonne bouffe et alcool me mettent sur un nuage propice à l'écoute de bonne musique. Je digère tranquillement en marchant vers une boutique de disque que j'ai repèré qui a un bon rayon de salsa dans le quartier piéton commerçant. Sur un magasin de meuble il y a une enseigne de 5 mètres de haut : EL NUEVO ARTE CATOLICO... monsieur Meuble se maque avec Jésus, ainsi soit il !
Dans la boutique de disque il y a une fuite et surtout un morceau très élégant latino satiné de piano. Je pose la question au vendeur sur l'origine de cette curiosité, le gars trottine, je le suis et il me tend un cd: Richard Clayderman goes latin... merde !!! je me suis fait eu !!! ça me fait penser a ce gars qui faisait écouter André Rieu aux gens qui sortaient de la salle Pleyel, certains appréciaient et quand le journaliste donnait la source de la musique, les types bougonnaient et partaient sans demander leur reste... c'est donc en pataugeant que le gars me fait écouter un peu de salsa locale dont Bush un groupe bien bravo qui sonne comme tous les bons groupes de salsa, c.a.d que les gars nont rien inventé mais que, quand on aime, ça le fait !
J'achète aussi un pur album de Mark Dimond avec Angel Canales au chant plus un disque folklorique avec des descargas percusssions + violons étonnantes. je rentre a l'hotel alors qu'il s'apprête a tomber des trombes d'eau. Ce soir gros resto avec les français de la mission d'Estelle puis demain le grand saut aux pays des palmiers, des kunas, du corail et des gros poissons !! rdv dans 15 jours....
J'achète aussi un pur album de Mark Dimond avec Angel Canales au chant plus un disque folklorique avec des descargas percusssions + violons étonnantes. je rentre a l'hotel alors qu'il s'apprête a tomber des trombes d'eau. Ce soir gros resto avec les français de la mission d'Estelle puis demain le grand saut aux pays des palmiers, des kunas, du corail et des gros poissons !! rdv dans 15 jours....
panama 3 / la partie de peche
Bon il y a un probleme avec Blogger qui fait que jai du perdre un post ou bien il sera mis en ligne mais une fois que jaurai la main sur lordi dEstelle. Estelle qui va mieux depuis quelle a devine que son allergie venait du produit nettoyant utilise pour laver la chambre. Du coup on nettoie plus et il y a un paquet de crackers eventres au pied de notre lit...
Aujourdhui leve 5h20 pour un rdv a 6h a Allbrook, le grand terminal de bus oui je dois rencontrer Christian un jeune type pecheur et boyfriend dune francaise ayant travaille ici dans une agence de voyage. Christian se pointe au rdv avec une grosse glaciere et des cannes sous le bras, cest un garcon souriant au physique plus espagnol quindigene. Nous chopons un bus qui va a Chepo, un bled a 60km de la ville dans la campagne ou coule le Rio Chepo un fleuve repute pour ses tarpons et ses snook - et surement dautres especes dont je connais pas le nom. Le bus qui etait cense mettre 1h15 se transforme en omnibus et il sarretera finalement tous les 70m quasi jusqua son terminus. Un enfer !! nous arrivons peniblement a 8h30 dans le bled qui ressemble a ces bourgs ou la vie veritable des habitants de la region a lieu a lexterieur de toute civilisation. Il y a qques rues qui sont toutes farcies de magasins genre quincaillerie, garage et autres depannages mecaniques... tout le monde a lair en transit ici, vers une ferme ou un je me sais quoi. Il y a encore un resto chinois qui nous sert une sorte de boeuf aux poivrons accompagne de galettes de maïs: original pour un petit dej !
Nous grimpons dans un mini bus avec une dizaine de personnes, il doit y avoir 6 femmes de 16 a 60 ans, toutes pesent plus de 70 kilos facile avec des justaucorps fluos ou blancs qui ne laissent aucun doute sur leur anatomie. le bus nous depose au bord du fleuve, ici le rio Chepo doit faire 200m de large et ses eaux sont marrons charriant des morceaux de bois, des feuilles, des buches, des lianes, des branches... des pecheurs dans de grosses barques colorees sactivent. sur la rive il y a sous un preau un restaurant genre cafeteria de campagne avec qques grandes tables en longueur et leurs immenses bancs de bois ou glandent faisant dos aux cuisines une multitude de femmes et dhommes riant buvant crachant et ruminant alors que plus bas les ouvriers du fleuve continuent leur balai. 2 types transbahutent une machine a laver dune pirogue a un taxi de brousse, puis un moteur hors bord: voila de quoi occuper le mecano du coin !
Nous trouvons un gars qui moyennant 50$ nous embarque pour qques heures. Sa barque façon pirogue doit faire dans les 6 mètres, elle est en fibre de verre grossière mais bon on est pas dans les 40èmes rugissants !! Nous commnençons a pêcher dans un secteur où il y a des saballos (tarpons), la couleur de l'eau nest pas sans rappeler le Baileys avec qques buches de ci de la, le tout n'est pas très rassurant même si on voit des remous en surface qui suggèrent la présence de poissons en chasse. Je m'essaie a différentes techniques n'ayant jamais pêché ce poisson, très rapidement le soleil de 11h devient accablant, de grosses gouttes de sueur me coule du nez au main. C'est dans cet étuve et sans avoir touché un poisson que nous décidons de descendre vers l'embouchure située a 10km de là en aval. Nous mettons les gazs. La rivière Chepo n'a rien de commun avec ce que nous pouvons connaitre, elle est énorme, s'étendant parfois sur plus de 500 mètres, ses bords sont cernès par un mélange de mangrove et de jungle dense, c'est carrément une petite Amazonie ! l'action de mes lunettes polarisantes m'offre une vision en relief du ciel qui est de bleu et de blanc, une compilation de toute sorte de gigantesques nuages s'entrecroise, leur taille est à la hauteur de l'immensité de cette nature. Tout au long de la descente je m'excite à la vue de nombreuses chasses de poissons que l'on peut voir gicler de ci de là, tous les 60mètres à peu près. Soudain l'odeur de l'iode nous saute aux narines, la mer est pas loin !
D'ailleurs une démarcation très nette se fait voir, de brun on passe à vert avec des petits tourbillons par endroit. Quelques instants notre pilote qui n'a cessé de pianoter des SMS sur son poratble tout au long du chemin daigne enfin se creuser un peu la tête pour trouver un lieu de pêche. Nous sommes arrétés et peignons l'eau, là encore j'essaie a différentes profondeurs, espérant retrouver cet incroyable "arrachage de bras" qui m'avait enchanté dans l'Ocan Indien. Pendant 1h d'un endroit à l'autre nous tenterons notre chance sans une touche... c'est aussi ça la pêche ! Le pilote commence a chouiner: vous êtes arrivé trop tard, la maré est déjà basse, c'est pas bon maintenant... Je dis au gars de nous remonter dans le secteur à tarpons et si sur le chemin nous rencontrons des chasses de poissons nous nous arréterons. Ok papa ? Nous remontons le fleuve, il ya tellement de chemin que je minstalle allongé sur le devant de la barque et mendors rapidos dans des rêves de poissons argentés me saluant de chandelles mirifiques. Christian me réveille dun coup de pied en me disnat que nous arrivons dans le secteur des chasses de ce matin. le fait est que la marée en descendant a tout nettoyé et que l'eau est vraiment chargée , d'une couleur opaque, et pas l'ombre d'une chasse... zut ! Au loin le ciel est gris puis plombée puis noir. Soudain des éclairs éclatent, un brouillard de pluie obscurcit l'horizon. 3 gouttes tombent, puis 30 puis 300 puis 3000 puis le déluge intégral, en 4 secondes nous sommes trempès des yeux à la tête. Tout y passe, moi, mes vêtements, mon sac à dos, le contenu de mes poches... l'enfer !!
Nous rentrons au port, payons le gars et attendons notre mini bus en s'essorant le TShirt. Nous mettrons encore 2h a rentrer trempé dans un bus climatisé, nous piquons du nez sérieusement.
Le soir apéro à l'arrache avec les "collègues" (Dieu que ce mot me fait gerber) d'Estelle sur la terrasse de l'hotel. je repars pour 1kg de chips entre Pringle et Yuca frit... Take away au resto veggy pour 2,20 $ pour 2. je m'endors devant la TV qui est pitoyable avec une pub toutes les 3mns.
Aujourdhui leve 5h20 pour un rdv a 6h a Allbrook, le grand terminal de bus oui je dois rencontrer Christian un jeune type pecheur et boyfriend dune francaise ayant travaille ici dans une agence de voyage. Christian se pointe au rdv avec une grosse glaciere et des cannes sous le bras, cest un garcon souriant au physique plus espagnol quindigene. Nous chopons un bus qui va a Chepo, un bled a 60km de la ville dans la campagne ou coule le Rio Chepo un fleuve repute pour ses tarpons et ses snook - et surement dautres especes dont je connais pas le nom. Le bus qui etait cense mettre 1h15 se transforme en omnibus et il sarretera finalement tous les 70m quasi jusqua son terminus. Un enfer !! nous arrivons peniblement a 8h30 dans le bled qui ressemble a ces bourgs ou la vie veritable des habitants de la region a lieu a lexterieur de toute civilisation. Il y a qques rues qui sont toutes farcies de magasins genre quincaillerie, garage et autres depannages mecaniques... tout le monde a lair en transit ici, vers une ferme ou un je me sais quoi. Il y a encore un resto chinois qui nous sert une sorte de boeuf aux poivrons accompagne de galettes de maïs: original pour un petit dej !
Nous grimpons dans un mini bus avec une dizaine de personnes, il doit y avoir 6 femmes de 16 a 60 ans, toutes pesent plus de 70 kilos facile avec des justaucorps fluos ou blancs qui ne laissent aucun doute sur leur anatomie. le bus nous depose au bord du fleuve, ici le rio Chepo doit faire 200m de large et ses eaux sont marrons charriant des morceaux de bois, des feuilles, des buches, des lianes, des branches... des pecheurs dans de grosses barques colorees sactivent. sur la rive il y a sous un preau un restaurant genre cafeteria de campagne avec qques grandes tables en longueur et leurs immenses bancs de bois ou glandent faisant dos aux cuisines une multitude de femmes et dhommes riant buvant crachant et ruminant alors que plus bas les ouvriers du fleuve continuent leur balai. 2 types transbahutent une machine a laver dune pirogue a un taxi de brousse, puis un moteur hors bord: voila de quoi occuper le mecano du coin !
D'ailleurs une démarcation très nette se fait voir, de brun on passe à vert avec des petits tourbillons par endroit. Quelques instants notre pilote qui n'a cessé de pianoter des SMS sur son poratble tout au long du chemin daigne enfin se creuser un peu la tête pour trouver un lieu de pêche. Nous sommes arrétés et peignons l'eau, là encore j'essaie a différentes profondeurs, espérant retrouver cet incroyable "arrachage de bras" qui m'avait enchanté dans l'Ocan Indien. Pendant 1h d'un endroit à l'autre nous tenterons notre chance sans une touche... c'est aussi ça la pêche ! Le pilote commence a chouiner: vous êtes arrivé trop tard, la maré est déjà basse, c'est pas bon maintenant... Je dis au gars de nous remonter dans le secteur à tarpons et si sur le chemin nous rencontrons des chasses de poissons nous nous arréterons. Ok papa ? Nous remontons le fleuve, il ya tellement de chemin que je minstalle allongé sur le devant de la barque et mendors rapidos dans des rêves de poissons argentés me saluant de chandelles mirifiques. Christian me réveille dun coup de pied en me disnat que nous arrivons dans le secteur des chasses de ce matin. le fait est que la marée en descendant a tout nettoyé et que l'eau est vraiment chargée , d'une couleur opaque, et pas l'ombre d'une chasse... zut ! Au loin le ciel est gris puis plombée puis noir. Soudain des éclairs éclatent, un brouillard de pluie obscurcit l'horizon. 3 gouttes tombent, puis 30 puis 300 puis 3000 puis le déluge intégral, en 4 secondes nous sommes trempès des yeux à la tête. Tout y passe, moi, mes vêtements, mon sac à dos, le contenu de mes poches... l'enfer !!
Nous rentrons au port, payons le gars et attendons notre mini bus en s'essorant le TShirt. Nous mettrons encore 2h a rentrer trempé dans un bus climatisé, nous piquons du nez sérieusement.
Le soir apéro à l'arrache avec les "collègues" (Dieu que ce mot me fait gerber) d'Estelle sur la terrasse de l'hotel. je repars pour 1kg de chips entre Pringle et Yuca frit... Take away au resto veggy pour 2,20 $ pour 2. je m'endors devant la TV qui est pitoyable avec une pub toutes les 3mns.
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