Saturday, December 23, 2006

india 7 - Varkala

Un cousin qui avait fait le tour du monde, racontait a sa vieille tante son sejour a Caracas...Oh ce charmant petit village de pecheur lui repondit la vieille dame qui avait parcouru les memes terres 40 ans plus tot...

Me voila aujourdhui a Varkala, ancienne mecque des hippies malins et spot de refrence dans tous les guides de travellers. Apres un voyage en bus gave de lyceens et lyceennes et des arrets dans chaque bled ou on me devisage comme lalien de service jarrive sur les coups de 9h30 dans ce bled grouillant comme les autres a la seule difference cest qua peine sorti du bus je tombe sur un couple de blancs a dreadlocks chevauchant une moto...
apres 2km a pied tout en mangeant de delicieuses bananes - japprendrai plus tard que le gars ma vendu 2 fois le prix du kilo, merci la france !! - et en refusant laide soi disant gratuite des locaux qui voient vraiment dans le blanc la source a pognon... ca naugure rien de bon.

enfin jarrive sur la plage ou je tombe sur deux enormes boudins entrain de se faire mater de travers par 15 males qui font semblant de parler des evolutions du cac 40 tout en leur jetant des regards carnivores de traviole. je traverse la plage car pour linstant ca ne ressemble pas a ce quon ma raconte... au loin japercois une colline coloree mais point de petites cahuttes de bambous aussi authentiques que charmantes. je grimpe lescalier qui mene en haute de la falaise et la... je tombe sur la pire rue du Quartier Latin ou des abords de la place du Tertre...ambiance tout le monde te dit bonjour derrire son echope pour essayer de te vendre un bout de bracelet, un moulin a priere tibetain, une specialite de poisson, des chambres a louer, une biere fraiche... bref si tu le veux tu te fais 83 potes en 2mns y'a moyen a condition de peter du talbin a gogo.

1er abord je deteste et puis comme il faisait vraiment une chaleur de chien et que je me voyais mal remonter la cote comme cetait mon idee dans la foulee, jai negocie une piaule et je me suis pose... le temps de jouer un peu le vacancier a la con avec mes marques blanches et mon nez tout rouge. Il faut avouer que le reste de la troupe est pas brillante, un savant melange de francais, israelien, anglais, tcheque, belges...bref de le jeunesse venu fumer des gros joints sous le soleil qui bourrine et claquer du ble sur les delicieuses salades de calamars superbemment releve.jen suis et jai meme battu le taulier aux echecs, qui ma sale mon addition le cochon ! moralite lendroit - doux melange dattrape touriste et dambiance balneaire - est loin detre desagreable des quon commence a se foutre de la gueule des locaux qui tente en vain de te harponner en te saluant comme si tu etais leur meilleur ami - mais on se connait vieux ? - moi je leur fais des phases de karate quand il leve le bras et quand ils me montrent leur boutique - come inside looking is free !- je leur montre la mer - car tout est face a la mer ici en haut dune mahousse falaise... ne lavais je pas preciser ?

tout ca pour dire que lendroit a du serieusement changer depuis que mon pote Fox a marche sur ce meme sable dans les annees 60 et quen plus les bungalows nen finissent plus de pouser. mais un beau coucher de soleil ca fait toujours chaud au slip... linterrogation que minspire tout ca est comment voyager intelligemment en Inde ? Y aller a linstinct, sortir des sentiers battus mais au risque de galerer et de tomber dans des endroits insipides, genre rester bloquer dans une ville a boire des tchais toute la journee en faisant des tours de rickshaws a 20cts deuro ou bien ... suivre le Lonely Planet ou autre guide du genre et tomber sur des gros plans bien crames comme celui ou je suis en ce moment ?

jai vu des carangues ce soir dans la cuisine dun restaurant je pars en chasse des demains du plan pour les pecher, je sais qua 3 bornes il y a un lac sale, le debut des back waters ou il y a aussi du poisson... cest assez excitant ! pour finir, apres avoir croise les Bikers For Jesus au Colorado, jai vu ici La Lord Krishna Bank, god bless you all then !

photo : marï / emma smales / eligoa

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