Saturday, December 25, 2010

Caye Caulker, Chiens et sapins

Hey Ben tu as entendu pour l'opération de ce soir ? La main dans la gueule de mon pote Scraffy, le chien de rue le plus cool de tout l'est Bélizéen, je me retourne alors que Maddie avec ses 1m54 et son énergie débordante se précipite vers moi. Le gouvernement va encore faire son nettoyage, enchaine t'elle sans me laisser de temps de me relever proprement. Maddie c'est la marraine de tous les chats abandonnés de Caye Caulker et elle en a 72 chez elle !
Le plus drole c'est le profile des volontaires qui viennent du monde entier pour s'en occuper. Le dernier Stephen mesurait 1m90, pesait 110 kilos facile et buvait toujours les bières par deux. Tu sais ils envoient des gars la nuit sur l'île qui se balladent dans les rues en balançant des boulettes de viande empoisonnée, poursuit Maddie l'oeil brillant derrière ses lunettes rondes. C'est soi disant pour réguler la population des chiens de rue...
Sur l'île les chiens sont légions, ils sont tous un peu libre, tous un peu de la rue, ils vous accompagnent quelques mètres puis s'en retournent à leur palmier ou à la meute.
Celui qui t'appartient est celui que tu nourris sinon alors c'est aussi un vrai chien de garde ou un petit chiot sautillant que traine se vieux rasta filiforme et goguenard. Son ami le balèze avec qui je partage ma table de petit déjeuner lui crie Hey Go and get yourself a dog ! (Hey va t'acheter un vrai chien !)
Au Belize on rigole pas avec Noel. Les chinois qui ont trusté (once again) tous les commerces (y'a pas encore les salons de massage malheureusement) vendent de la guirlande électrique au kilomètre. Certaines maisons ressemblent à des chalets norvégiens, d'autres on poussé le spectaculaire jusqu'à fabriquer des crèches avec des santons électriques de 80cm de haut dans leur jardin. Quelque soit la classe sociale chacun y va de son effort.
Dans le bus qui me descend vers la cote sud du pays, les passagers embarquent de bruyants paquets de plastique avec plein de cochonneries made in china (again!) ou des cartons de vieux lecteur CD/K7 que même les africains voulaient plus.
Direction Livingston et Noël chez les Garifunas !

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